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dimanche 24 avril 2011

France - Affaire Le Roux - un ex-truand clame l'innocence d'Agnelet

Un ancien de la pègre révèle avoir recueilli d'un ami l'aveu du meurtre d'Agnès Le Roux, pour lequel Jean-Maurice Agnelet a été condamné en 2007 à 20 ans de prison. Il se dit prêt à témoigner devant la justice.

C'est un rebondissement inattendu dans une affaire que l'on croyait enfin close. Jean-Pierre Hernandez, un ancien truand marseillais, affirme avoir re?u les confidences du véritable assassin d'Agnès Le Roux, l'héritière d'un casino de Nice tuée en 1977. Des aveux qui innocenteraient Jean-Maurice Agnelet, l'amant de la victime, reconnu coupable du meurtre et condamné à vingt ans de prison en 2007.
Agnès Le Roux a disparu en octobre 1977 à 29 ans.
Agnès Le Roux a disparu en octobre 1977 à 29 ans. Crédits photo : OFF/AFP
Dans un livre intitulé Confessions d'un ca?d qu'il s'apprête à publier, Jean-Pierre Hernandez raconte avoir re?u l'aveu de Jeannot Lucchesi, un ?ami intime? et truand également. Quatre mois avant sa mort en 1987, Lucchesi lui aurait raconté avoir tué Agnès Le Roux à l'h?tel du Palais de la Méditerranée, à Nice. ?Le contrat ne lui plaisait pas mais il a été obligé de le faire. (…) Il ne m'a rien dit sur le commanditaire mais il n'agissait que sur ses ordres?, précise Hernandez dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France vendredi.

?C'est une erreur judiciaire?

?A l'époque, Jeannot était en cavale en Italie, se souvient Jean-Pierre Hernandez. Il m'a dit qu'il n'était pas seul et que la fille Le Roux n'avait rien vu venir. Après, ils l'ont amenée aux Goudes, près de Marseille, où ils ont jeté son corps et toutes ses affaires dans les Calanques. Ils ont confié son Range Rover à d'autres types pour le faire écraser dans un garage marseillais?. A la demande de Lucchesi neuf ans plus tard, Hernandez aurait retrouvé le garage dans le quartier de l'Huveaune à Marseille et se serait assuré de la destruction du véhicule.
Jean-Maurice Agnelet, en 2007.
Jean-Maurice Agnelet, en 2007. Crédits photo : MICHEL GANGNE/AFP
Jean-Pierre Hernandez, un ex-membre de la French connection qui admet plusieurs meurtres pour lesquels il n'a jamais été condamné, n'envisage pas que son ?meilleur ami? ait pu lui mentir. Dans un premier temps, il aurait gardé le silence pour le couvrir. Puis, Jean-Maurice Agnelet ayant eu un non-lieu en 1986, Hernandez a ?rangé cet épisode dans un coin de (sa) tête?. Mais ?en octobre 2007, j'ai vu cet homme (Agnelet, ndlr) partir en prison pour vingt ans. Les larmes de ses fils m'ont touché, confesse-t-il. Tout ?a m'a fait un choc. (…) Agnelet, je ne le connais pas, mais cet homme ne mérite pas de rester en prison, c'est une erreur judiciaire?.
Aujourd'hui agé de 75 ans, Jean-Pierre Hernandez se dit prêt à témoigner devant un magistrat.

Requête en révision devant la cour de cassation

Le corps d'Agnès Le Roux, fille de Renée Le Roux, propriétaire du casino du Palais de la Méditerranée, n'a jamais été retrouvé. Six mois avant sa disparition en octobre 1977, la jeune femme avait vendu ses parts dans l'établissement familial, pour trois millions de francs, à Jean-Dominique Fratoni, patron d'un casino concurrent, dont Jean-Maurice Agnelet était proche.
Fran?ois Saint-Pierre, l'un des avocats de Jean-Maurice Agnelet, juge ce témoignage ?très précis? et ?très crédible?. Il a indiqué à l'AFP qu'il déposerait dans les jours qui viennent une requête en révision devant la cour de cassation, un processus très long, assortie d'une demande de mise en liberté de son client agé de 72 ans, qui purge sa peine à Mauzac en Dordogne.
Jean-Maurice Agnelet, dont le pourvoi en cassation a été rejeté en 2008, a toujours clamé son innocence. Il a été condamné en appel en 2007 après que sa femme se soit rétractée sur un alibi.

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