Voici un bébé rat, attaché par un minuscule Harnais, quelque part en Tanzanie… et s’il pointe son nez en l’air, ce n’est pas pour capter une éventuelle odeur de fromage l’amenant vers un bon repas, mais tout simplement parcequ’il est à la recherche de mines antipersonnelles…
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Alors qu’il faut en moyenne une journée entière à 2 hommes surentrainés pour déminer 600 mètres carrés de terrain, l’utilisation de rats entrainés à cet exercice pourrait amener le temps d’opération à seulement deux heures …
Les rats étant suffisamment légers pour avancer sans crainte de faire exploser les mines, une organisation belge a misé sur leur utilisation pour aider le travail des démineurs.
D’adorables bébés rats ont ainsi été entrainés à repérer les odeurs des explosifs qui constituent les mines et à les signaler aux démineurs, qui s’occupent ensuite de l’extraction et de la sécurisation des engins.
Si les chiens sont couramment utilisés dans la recherche des stupéfiants ou d’explosifs, il s’avère que les rats se dressent plus facilement et sont plus efficaces à la tache.
Leur entrainement débute à l’agé de 4 semaines, age à partir duquel ils sont en mesure de surmonter leur peur naturelle de l’homme. Ils sont ainsi exercés à associer le cliquetis particulier avec une récompense alimentaire, puis à reconnaitre l’odeur du TNT.
Après avoir correctement identifié un explosif, le dresseur émet un cliquetis et récompense le rat avec un morceau de banane. C’est après 9 mois d’entrainement quotidien que les rats renifleurs sont ainsi rendus opérationnels pour les interventions de déminage.
Selon l’APOPO (l’association belge à l’origine du projet), les rongeurs(qui sont déjà utilisés en Tanzanie pour dépister les cas de tuberculose) devraient prochainement être capables d’intervenir dans la recherche de stupéfiants ou aider à localiser les victimes piégées sous des décombres lors de catastrophes
cartier montres
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